Histoire mondiale de l'anarchie  Gaetano Manfredonia

 

Auteur : Gaetano Manfredonia, Tancrède Ramonet
Editeur :

 

Première histoire mondiale de l’anarchie, superbement illustrée.

 

De la Russie au Japon en passant par l'Espagne, les Etats-Unis, la France, l'Argentine, Israël ou l'Egypte... Gaetano Manfredonia présente une fresque de l'anarchie en une centaine de séquences, de 1789 à nos jours. Ces récits, documentés et vivants, mettent en scène les acteurs et les penseurs qui en ont construit les étapes historiques majeures, dans leur contexte social et politique.

La qualité et la variété de l'iconographie confèrent à ce panorama son caractère saisissant : photographies issues de fonds d'archives internationaux, fac-similés, correspondances, tracts, chansons, estampes, caricatures, journaux et livres sont rassemblés ici pour la première fois. L'auteur démontre comment l'anarchisme a contribué à faire évoluer la société, entre autres les conditions de travail et le statut de la femme, mais il souligne aussi la pertinence du projet : en pourfendant une société absorbée par la logique marchande comme le dirigisme d'Etat, l'anarchisme revendique l'autonomie des individus et défend les valeurs d'entraide et de solidarité.

 

 

 

Yves Letort Le Fleuve

« Entrez, mais entrez donc, cher monsieur. Je vous attendais, comme votre carte me priait de le faire. Peu de visiteurs par­viennent jusqu’ici et une part nullement négligeable de ceux-là s’abuse de la façade de cette demeure. Quelques-uns ont dû tourner les talons songeant que l’on s’était moqué d’eux. Et que dire, lorsqu’on en franchit le seuil ? Mes escaliers sont vétustes et sales ; cette porte même est lépreuse et pourrait être un fort indice de déconvenue. Je connais tout cela. Je ne puis ni ne veux y remédier. Il n’est pas dans le caractère de cette bâtisse et de son occupant de se farder. Je suis et demeurerai, à l’égal de mon voisinage, aise de la sérénité que nous offre cette décrépitude. »

Yves Letort est né en 1960 à Rennes. Au milieu des années 1990, il fonde la désormais mythique maison de micro-édition, L’Astronaute Mort, qui publie notamment trois textes d’André Ruellan. Ce dernier a exercé une influence essentielle sur Yves Letort, qui a donné depuis plusieurs nouvelles à des revues, dont Le Visage vert. Le Fleuve est son premier recueil. Illustrations de Céline Brun-Picard, peintre et illustratrice.

une plaie ouverte

Le dernier livre de Patrck Pécherot: Plaie ouverte: 1870, la défaite de Sedan scelle la guerre franco-prussienne. Dans Paris assiégé, l’heure de la Commune va sonner. Une bande d’amis vit la fièvre de l’insurrection. Ils se nomment Vallès, Verlaine, Courbet, Gill, Marceau, Manon, Dana… Mais le temps des cerises s’achève dans le sang. Les amis sont dispersés, arrêtés ou recherchés.
Dana, en fuite, est condamné à mort, accusé d’avoir participé au massacre des otages de la rue Haxo. Qui était-il? Communard authentique? Personnage trouble? L’homme aux gestes de fumée a laissé derrière lui un halo de mystère. Son souvenir hante Marceau jusqu’à l’obsession. Trente ans plus tard, il croit le reconnaître parmi les figurants du premier western de l’histoire du cinématographe, et n’aura de cesse de retrouver sa trace.

VOLEUR ET ANARCHISTE

Alexandre Marius Jacob

JEAN-MARC DELPECH

En ce début de XXe siècle, la criminalité augmenterait dans des proportions inquiétantes. La France a peur et la Belle Époque n’est qu’un leurre. Tout en haut, une bourgeoisie arrogante et triomphante. Tout en bas, la masse des traîne-misère et l’ordre répressif. Pas bouger, le pauvre ! Sinon, prison, bagne, échafaud. Le droit de vivre ? Il ne se mendie pas pour le voleur Alexandre Jacob. Le droit de vivre ? Il se prend, nom d’une pince-monseigneur ! Avec Jacob et sa bande, le vol se pratique de manière industrielle et la rapine devient politique. Travailleurs de la nuit, maison anarchiste fondée en 1900. Mais l’honorable entrepreneur de démolition sociale va payer cher ses atteintes à la propriété.

Jean-Marc Delpech, historien et enseignant, livre une biographie haute en couleur de l’honnête cambrioleur Alexandre Marius Jacob (1879-1954). Suivi de Pour en finir avec Arsène Lupin.

Jean Contrucci

Marseille, 1899. La France est en proie aux attentats anarchistes, et Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, doit rendre compte d’une exécution capitale, alors qu’il milite contre la peine de mort ! Mais un procès autrement plus étrange l’attend : celui du docteur Hyppolite Danglars, un médecin dévoué à ses patients de condition modeste, accusé d’avortement clandestin par une jeune femme mourante...
Malgré les avertissements de son oncle Eugène, et ceux de Cécile, pourtant toujours prête à seconder son Raoul, ce dernier se lance dans une enquête périlleuse qui le mènera au coeur du milieu anarchiste, dans les fumeries d’opium, et même dans les bras d’une belle cantatrice... Secondé par Bouillot, ouvrier typographe, et par le Tonkinois, un étrange ancien combattant devenu clochard, le jeune journaliste aborde un monde de trafic et de vices qui va éclabouser jusqu’à la bonne société marseillaise. Jean Contrucci

 Anne Steiner LES EN-DEHORS

Ils ont vingt ans en 1910 et se définissent comme des en-dehors. Hors du troupeau, ils refusent de se soumettre à l'ordre social dominant, mais rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l'émancipation individuelle doit précéder l'émancipation collective. Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les amène à inventer d'autres rapports entre hommes et femmes et entre adultes et enfants, à prôner l'amour libre et la limitation volontaire des naissances. Leur rejet du salariat les conduit à expérimenter la vie en milieu libre, à réfléchir à d'autres modes de consommation et d'échanges, mais aussi à emprunter la voie de l'illégalisme -jusqu'au célèbre périple de la "bande à Bonnot".En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean débarque à Paris à l'âge de seize ans et devient l'une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce récit qui fait sortir de l'ombre bien des acteurs de cette épopée anarcho-individualiste ayant fait leur ce précepte de Libertad : "Ce n'est pas dans cent ans qu'il faut vivre en anarchiste". Exigence que plus d'un paya de sa liberté, et même de sa vie.     

Expériences de vie communautaire

La Clairière de Vaux ou Milieu libre de Vaux est une communauté libertaire fondée à Essômes-sur-Marne dans l'Aisne1 en 1902.L'une, celle du milieu libre de Vaux (Aisne) de 1902 à 1907, aboutit rapidement à un échec.
Nullement découragés - car qui réussit du premier coup – certains, forts de cette expérience, vont en tirer des leçons pour se lancer dans une deuxième aventure, celle de la colonie naturiste et végétalienne de Bascon (à deux pas de Vaux), qui elle durera de 1911 à 1951, avec divers soubresauts.

A l'heure de l'horizon soi-disant indépassable du capitalisme forcené, certains anarchistes, doutant de l'imminence d'une révolution sociale, décidèrent de créer des « colonies libertaires » afin d'y pratiquer et d'y vivre le communisme libre.

Les milieux libres

CÉLINE BEAUDET  auteur du livre "Les milieux libres" la fin du XIXe siècle, les anarchistes se lancèrent à l'assaut du Vieux Monde. Poignard, revolver, bombe..., tout était bon pour zigouiller les rois, les patrons, les militaires, les juges, les flics, les curés... L'objectif était de " terroriser " les puissants et d'insuffler l'esprit de révolte aux petites gens. Ce fut un fiasco total ! Comprenant que la révolution sociale c'était aussi une longue marche d'organisation et d'exemplarité, les anarchistes se retroussèrent alors les manches. La plupart mirent sur pied des Bourses du Travail et construisirent un syndicalisme révolutionnaire (via la CGT) prônant le sabotage (à mauvaise paye, mauvais travail) et la grève générale insurrectionnelle et gestionnaire (les ouvriers s'emparent des usines et les font tourner au profit du peuple). D'autres, parfois les mêmes, afin de démontrer ce qu'il pouvait en être de la société future, enfilèrent le bleu de chauffe d'expériences en tous genres, en espérant en sortir drapés des habits de lumière de l'exemplarité. Et c'est ainsi, qu'au début du XXe siècle, en France, à la Belle Epoque, les anarchistes créèrent des centaines de Milieux Libres. Ici, il s'agissait de communautés de vie. Là, de coopératives ouvrières de production et de consommation. Ailleurs, d'expériences naturistes, végétariennes, d'amour libre... Ailleurs, encore, d'écoles libertaires, d'éducation intégrale (physique, manuelle, intellectuelle), de contraception... Ce livre nous brosse un panorama de cette volonté de changer les choses et la vie, tout de suite, ici et maintenant. Tous ceux et toutes celles qui ne confondent pas la nouvelle
jeunesse de la révolte avec l'éternelle révolte de la jeunesse
devraient en faire leur miel.

Aymare ou l'Espagne libertaire dans le Lot

 

« Partant de notre idéal anarchiste, nous déclarons : que tous les membres de cette coopérative de production, enfants, femmes, hommes et vieillards, jouiront d’une égalité de conditions morales et matérielles » Ainsi est rédigé le 18 septembre 1948, le premier article des statuts de la colonie libertaire d’Aymare dans le Lot.
L’histoire de cette collectivité qui s’étend entre 1939 et 1967 était peu à peu tombée dans l’oubli, il revient à Olivier Hiard de nous la remettre en mémoire dans le livre qui vient paraître aux Éditions libertaires : Aymare . Un livre référence, illustré, et particulièrement documenté.

Olivier Hiard, Aymare, une collectivité anarchosyndicaliste espagnole dans le Lot 1939 – 1947, 176 pages abondamment illustrées, éditions libertaires.

Terre libre les pionniers

TERRE LIBRE  livre de Jean Grave .S’il ne jouit certes pas de la réputation d’une Louise Michel, Jean Grave (Le Breuil-sur-Couze, Puy-de-Dôme, 1854 - Vienne-en-Val, Loiret, 1939) n’en fut pas moins une des grandes figures de l’anarchisme français de la fin du xixe et du début du suivant, principalement par sa participation active à la vie de l’hebdomadaire Les Temps nouveaux et la rédaction de plusieurs essais théoriques, dont La société mourante et l’anarchie ou L’Anarchie. Son but. Ses moyens. Écrit en 1904, le récit Terre libre parut aux éditions des Temps nouveaux en 1908. C’est le second ouvrage écrit par Jean Grave pour la jeunesse, après Les Aventures de Nono, publié en 1901. Le type de récit choisi par lui relève de ce que Marx baptisa du nom de « robinsonnade », en référence au livre fondateur de Daniel Defoe. Le vaisseau qui fait ici naufrage, l’Aréthuse, faisait route vers la Nouvelle-Calédonie, avec à son bord des hommes, des femmes et des enfants en grande partie condamnés pour désobéissance à l’autorité patronale et policière. L’arrivée des naufragés sur une terre « libre » de toutes traditions et coutumes va offrir à Jean Grave la possibilité de créer une société nouvelle avec de nouvelles règles. Cependant, la force et l’actualité du récit viennent essentiellement du refus du manichéisme et de la simplicité des choix qui s’imposent aux habitants de la « terre libre », les « Terrelibériens ». En effet, pour vivre, ils devront répondre à toute une série de choix qui s’imposent à eux : comment survivre en cultivant des terres, comment instaurer une société sans règles coercitives et sans lois arbitraires, comment respecter la nature et son environnement, comment permettre à chacun de vivre selon ses convictions ? Cependant, Jean Grave ne propose ni une utopie ni un modèle. Le plus important pour lui est de montrer que cette société ne sera que ce que voudront en faire les Terrelibériens. La force du roman est dans ce possible, cette force de la volonté de l’individu pour s’extraire de ces présupposés afin de créer, s’il le veut, une nouvelle société.

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Cinémas libertaires

Cinémas libertaires: Les contributeurs de cet ouvrage, parmi lesquels de nombreux cinéastes et plasticiens, explorent le corpus méconnu des films issus des idéaux libertaires, depuis la lutte armée jusqu'aux pensées de la non-violence. Il décrit la diversité des pratiques inventées par les réalisateurs engagés ; les formes spécifiques nées de films revendiquant une action concrète, que celle-ci soit d'ordre révolutionnaire, pédagogique ou simplement émancipatrice ; les puissances de déplacement, de destruction et de proposition théorique dynamisées par l'esprit anarchiste. Il met en circulation des documents rares ou inédits concernant l'histoire des cinémas libertaires et la parole de certaines de ses figures parmi les plus créatrices, enthousiasmantes, libératrices.

http://refractions.plusloin.org/spip.php?article31

Joe Hill

JOE HILL Suédois immigré aux États-Unis, vagabond hobo, travailleur à la petite semaine, Joe Hill rejoint l’IWW (Industrial Workers of the World), syndicat révolutionnaire autogestionnaire. Il va de grève en grève, utilisant pour arme son talent de songwriter. Ses chansons deviennent des hymnes, interprétées aujourd’hui encore par des artistes tels que Joan Baez, Bruce Springsteen ou Tom Morello (Rage Against The Machine).

Joe Hill est mort il y a un siècle, fusillé par l’État le 19 novembre 1915 pour un meurtre qu’il n’a pas commis. L’auteur du célèbre Don’t mourn, organize ! (« Ne vous lamentez pas, organisez-vous ! ») devient un symbole de l’oppression capitaliste et une référence dans l’essor d’une contre-culture populaire et révolutionnaire aux États-Unis.

Franklin Rosemont retrace la vie de ce poète et dresse le portrait d’une culture portée par l'IWW. 
Il aborde les multiples facettes d’un mouvement qui permit à «  des gens qui n’étaient rien  »  de s’exprimer : antiracisme, féminisme, question indienne, écologie… Nous faisant rencontrer nombre d’écrivains, poètes et dessinateurs, Rosemont met en lumière cette histoire singulière de l’art populaire et prolétaire au xxe siècle.

ERIC MIE

Des chansons en colère, des chansons attendries, des chansons drôles, des chansons pleines de sens, des chansons, plein de chansons et Pomme. C’est une plume trempée dans l’encre d’une colère rouge et noire, une plume qui sent la brisure de bonbons, une plume fine, drôle et acérée qui ne laisse jamais indifférent. Une plume et un coup de crayon pignement magistral. Ecce Pomme. Voici Pomme, joliment dénudée, mieux que la Marianne de Delacroix. Avec de grosses fesses et des bas rayées, loin très loin des canons officiels de la beauté magazine. Pomme est foutrement belle. La forme et les formes pour accompagner plus de 70 textes à faire s'ouvrir toutes les pignes de la terre.

"Là, Mie vient de sortir un recueil d’une partie de ses chansons, 73 textes. Les pages pourraient être sobres, célébrant l’hyménée des vers et de la sage typographie. Bien non : Pomme y est partout, avec ses bas, sans le haut, dans toutes les positions possibles, des plus désirables aux plus suggestives. Mie est ainsi qui donne envie. De fait ça fait double lecture : la belle et impudique Pomme et ces textes sans musique qu’on prend la temps de bien lire, de s’en délecter, tout en matant les courbes de la dame."

Moteur coupez Jean Rollin

 

 

Jean Rollin, cinéaste de l’improbable. Parsemé d’une multitude de rendez-vous manqués (avec Luis Bunuel, Marguerite Duras, Elsa Zylberstein…), l’itinéraire artistique et cinématographique de Jean Rollin trop vite catalogué réalisateur de séries Z érotiques, se révèle au final très riche; et pour le lecteur de ses mémoires, passionnant.

Décédé en décembre 2010, à 72 ans, des suites d’un cancer, Jean Rollin a eu le temps de rédiger son livre testament (publié aux Éditions Edite ) dans lequel il revient sur son parcours étonnant et sa reconnaissance tardive. En mai 68 sortait dans quatre salles parisiennes le premier film d'un jeune réalisateur d'à peine 30 ans, le viol du vampire.
Ce fut un scandale inouï, qui n'est pas oublié aujourd'hui. jusqu'à son dernier film, la nuit des horloges (2008), jean rollin traîne derrière lui une réputation sulfureuse. on a pu dire avec raison que jean rollin est le clovis trouille du cinéma! moteur coupez! est l'histoire de ce cinéaste, auteur d'une trentaine de films, contre vents et marées. des films de série b des années soixante, un cinéma érotique particulier, l'oeuvre de rollin déconcerte.
Ses choix insolites, les problèmes insurmontables et souvent comiques qu'il rencontre, la hargne avec laquelle la critique s'acharne contre lui, composent l'itinéraire de quelqu'un qui se situe résolument en marge du cinéma traditionnel.

Encyclopédie anarchiste

Encyclopédie anarchiste
L’Encyclopédie anarchiste est une encyclopédie initiée par Sébastien Faure, entre 1925 et 1934, publiée en quatre volumes. Wikipédia
Date de publication originale : 1934
Quiconque nie l'autorité et la combat est un anarchiste (Sébasten Faure)
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Bien-être pour tous!

Liberté pour tous!

Rien par la contrainte: Tout par l'entente libre!

Tel est l'Idéal des Anarchistes.

Il n'en existe pas de plus précis, de plus humain, de plus élevé.